Mon article 4
L'on ne reviendra pas ici en détail sur le livre dans lequel Maxime Brunerie, l'homme qui a voulu tuer Chirac le 14 juillet 2002, retrace son cheminement personnel et politique.
L'éditeur a cru bon en quatrième de couverture de préciser que le jugement porté par Brunerie sur l'extrême droite était "sans complaisance". Les choses sont plus complexes que cela.
Le regard porté sur lui-même, le milieu et ses acteurs qui, dans leur très grande majorité, l'ont laissé tomber est effectivement sans concession. L'on notera au passage que quelques comptes sont réglés, notamment avec Cyril Bozonnet, actuel responsable mariniste du FN d'Aubervilliers, ancien "meilleur ami" de Brunerie au MNR, qui le chargera lors du procès d'assises.
Brunerie parle du PNFE (néo-nazis), du GUD, du MNR de Bruno Mégret. En revanche, Unité Radicale, organisation qui sera dissoute à la suite de la tentative d'assassinat contre Jacques Chirac, est à peine survolée, Brunerie précisant même qu'on l'a associé "indûmment" à ce groupuscule.